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Célébration des lettres: dixieme soirée littéraire de la

Société des écrivains des Nations Unies «Ex Tempore»

La dixième soirée littéraire de la societé littéraire des Nations Unies «Ex Tempore» s’est tenue le vendredi 27 janvier 2006 de 19 heures à minuit chez Alfred de Zayas (ancien fonctionnaire ONUG et Secrétaire-général du Centre PEN suisse romand) et son épouse Carla Edelenbos, fonctionnaire à l’ Haut Commissariat aux Droits de l’Homme.

 

L’événement s’est déroulé dans l’ancienne salle de paroisse des Crêts au Grand-Saconnex, ou on enseignait jadis le catéchisme. A cette soirée sont venus 67 enthousiastes de la littérature internationale afin d’écouter des poètes et essayistes de l’ONU, quelques uns membres du PEN Club, réciter leurs oeuvres en français, espagnol, anglais, arabe, allemand, hollandais, et même vietnamien.
En 2005, a l’occasion de a neuvième soirée littéraire Ex Tempore. on avait célébré Miguel de Cervantes et les 400 ans de Don Quichotte de la Manche. Cette année la soirée a débuté avec une commémoration du bicentennaire de la naissance de l’écrivaine anglaise Elizabeth Barrett, qui épousa le grand écrivain Robert Browning. De Zayas a récité et commenté son sonnet no. VI tiré du
recueil «Sonnets from the Portuguese» en passant par le sonnet no. XLIII «How do I love thee, let me count the ways».
Aline Dedeyan a joué une pièce de théâtre en français, écrite par elle-même, «Dreamworks», qui sera publiée dans le prochain numéro d’«Ex Tempore», le journal littéraire des Nations Unies. La pièce très humoristique nous montre la rencontre de deux vielles amies, Daisy (Louise Lombard) et Smart (Aline) qui se souviennent de leurs amours et leurs chagrins dans une atmosphère tout a fait Edith Piaf. Aline, ancienne fonctionnaire ONUG, récemment en retraite, est une «habituée» des soirées Ex Tempore et joue régulièrement en Ville de Genève.
Vu le 250e anniversaire de la naissance de Wolfgang Amadeus Mozart, Karin Kaminker, ancienne fonctionnaire des Nations Unies à Vienne, aujourd’hui a l’ONUG, a dédié un poème sur Mozart et les fameux «Mozart Kugeln».
Ita Marquet, ancienne fonctionnaire du BIT, nous a lu son beau essai sur l’oeuvre du grand écrivain irlandais Samuel Beckett, dont on fête le centenaire de sa naissance. Beckett écrivait également en anglais et en français, entre autres «Malone meurt» et «L’innommable», ainsi que la délicieuse comédie «En attendant Godot».
Bohdan Nahailo du Haut Commissariat aux Réfugiés a récité plusieurs de ses poèmes et sages réflexions en anglais. A côté de son travail juridique, Bohdan est en train d’écrire un livre sur Napoléon et le passage de la Berezina.
Alex Caire, fonctionnaire a l’Union Postale Internationale s’est rendu a Genève depuis Berne et a récité de merveilleux poèmes en arabe – accompagnés de musique, et ensuite nous les contés en français.
Alfred de Zayas a lu extraits de son nouveau livre, une édition bilingue et commentée du «Larenopfer» le deuxième cycle de poèmes de Rainer Maria Rilke, publié en 2005 par Red Hen Press, Los Angeles, et que l’on peux acquérir chez Literart à Genève ainsi que chez OffTheShelf English Books. Il s’agit de la première traduction en anglais des 90 poèmes en langue allemande de ce cycle charmant de poèmes dédiés à Prague, la ville natale de Rilke, et a sa Heimat, la Bohème. Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Karin Kaminker (Tel. 917 52 98) ou Alfred de Zayas This e-mail address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it .
Le numéro XVI du Journal «Ex Tempore» sortira prochainement.

 

Rainer Maria Rilke
Traduction par Alfred de Zayas
LEDA
When driven by his need the god trod near
the noble swan, he marvelled at its grace,
and though perplexed, he vanished in its space,
already plotting an imposture dear,

not testing even how his feathered host
would feel. But she who opened as the prize
could recognize who came in swan’s disguise,
already sensing what he wanted most,

and while confused in her resistance, never
could she hide her own desire. Alighting
next to her, he wove his neck through ever
weaker hands and conquered her anon.
He revelled thus in plumage white, delighting
in her womb where truly he became the swan.